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Date du document : 1968
Date du document : 1968
Date du document : 1964-1984
Le Livre Poétique de Nycéphore est un recueil de 240 pages qui s’étend sur vingt ans (1964-1984). Il a pour pendant un volume semblable de Nicolaï.
Cela ne résume pas toute la partie poétique de l’œuvre qui comprend également des Os de Poésie (de 1984 à 2000), des poèmes sonores, etc.
Ceci vaut également pour les deux frères.
Télécharger ici les extraits
Date du document : 1984
C’était au début d’une journée furieuse et tragique d’hiver, que Nycéphore retrouva son quartier, l’une de celles où l’on ne peut rien déplacer, implacable, où l’on se trouve écrasé par le débordant bourdon des cloches qui viennent bruire dans notre cerveau sans aucun panache (contraires à l’enchantement qu’on en a gardé), et qu’on se trouve avec la plus grande indifférence dans un endroit désert ou peuplé. C’est dans cette froideur que Nycéphore trouva juste en face du marché des Douves dans la poubelle du cinéma des Capucins un petit carnet de travail contenant une foule de scénarios de courts-métrages qui avaient tous pour cadre cette rue et les rues voisines, dont la rue Jules Guesde. C’est dans ces mêmes poubelles que trente ans plus tôt en se rendant à l’École Guesde, lui et ses camarades venaient récupérer des chutes et parfois des bobines entières de film 35mm au rebut avec lesquels ils jouaient à recréer le mouvement par secousses du pouce et de l’index d’une main de la pellicule pincée entre l’index et le majeur de l’autre main. En descendant la rue Jules Guesde il atteignit l’allée de platanes cernant toute la place des Abattoirs et son autre école primaire (qui succéda à Jules Guesde après la fermeture de celle-ci), pour aller s’asseoir à la perpendiculaire sur le bord du Cours de la Marne face au Laboratoire de la Faculté des Sciences dans le froid matinal du seul savoir en cours liant présent et mémoire.
Date du document : 1978
DÉBUT DU GRAIN
Le menton le matin
Hoquetant de rage,
Caquetant de rogne,
Òuvrant les persiennes, les cocard(e)s
Sur le jardin ( Japon, Jasmin),
L’écriture de thé devant
Les contrevents clos
(Vans plats, poussières lancées au ciel),
Dans l’atmosphère de recueillement.
Cet uppercut à la machoire…
Nageant puis flottant sur le liquide céphalo-rachidien, O-K-O !
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Date du document : 1999
ENFANTS
Il y eut de multiples mouvements d’enfants avant cela.
L’enfant : sa raison d’être, son globe, sa lampe,
Petit sourire mutin du matin créant des fossettes à la journée
(Affres des os des songes, cent mille douleurs distinguées !).
Comment placer ce suspens, garder la perte sans la peur ?
Quand ça sort, on reste bête !
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Date du document : 1963
Du genre au style ! Comme on l’entend.
NDLR
Date du document : 1971
LOUIS WAGON
Louis Mac Carthy s’est engagé dans la marine ; il n’est là qu’en permission mais il veut travailler aux Wagons-Lits quand il sera démobilisé ; il nous raconte qu’ils ont installé des pupitres électriques avec des télécommandes dans les Premières : plusieurs boutons de couleur aboutissent au compartiment d’un policier assistant le contrôleur.
En bandeau au fronton de chaque wagon, désormais :
Votre anonymat sera respecté
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Date du document : 1971
LOUIS SUR L’ATLANTIQUE
(1939-1945)
Au-delà de la plage (cette fois-ci c’est l’Atlantique), d’un bout de l’horizon à l’autre sur la mer, dans le petit jour gris espérant l’aube aux doigts de rose, on voit toute une armada de silhouettes massives de cuirassés et de croiseurs, puis plus légères de destroyers.
Derrière eux d’énormes navires de commandement hérissés d’antennes, puis ceux de transport et les bateaux de débarquement.
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Date du document : Après 1984
LE CAPITAINE
On l’appelle aussi “Capitaine”, comme ça, lorsqu’il trouve de beaux décors au plus loin, avant des voisinages sinon indéterminés mais du moins innommés.
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Date du document : 1975
LA PLIURE DE 17 (Bataille du milieu)
5. La Bataille du Milieu. Hiver 17
La présence de l’Histoire n’est ici qu’allusive, et le Temps se rebrousse à partir des deux bords du Champ de la Guerre pour aboutir à la pliure trouble et tremblante de 1917, sensible comme une secousse sismique à travers le Monde, comme le sera plus tard celle de 1971 à la suite d’une toute autre coupure irraisonnée.
Au fond du sac et dans les alentours, le conflit mitraille, parti du début et de la fin pour aboutir à la pliure du milieu, ici, à l’effondrement du Fort de la Cité Des Morts : il émane tellement d’odeurs infectes des fosses, la terre est tellement saturée de cadavres que ça tuerait n’importe quel passant hasardeux ! Ailleurs le chlore, le brome et l’ypérite (certains ont cru que le nom venait d’Ypres, à cause d’une terrible après-midi de printemps !), donnent des agonisants convulsés, des mourants vomissant le sang, des morts verts écumants.
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ETRECIA CATIN
(1968)
(La Scène est plongée dans le noir.)
VOIX OFF: On irrite, on y risque, on éteint ! (7 secondes.)
Lever, le versement. (Suit le bruit du versement de 2 secondes et 2 dixièmes, ces derniers consistant en gouttes de bruit.) Sinon : chute !
(À la cantonade :) PLUS TARD, EN SORTANT EN RECONNAISSANCE DANS LA JUNGLE DES CADAVRES, VOUS AUSSI VOUS APPELLEREZ !
*
TABLEAU I
(Lumière. La Scène représente le Cimetière de La Chartreuse.)
Nestor, Madame, Calchas, Le Boucher
(Tous parlent à partir de leur tombe ouverte comme un lit.)
NESTOR: Minou ! Minou ! Mi ! Regardez-donc ces petits poilus qui pataugent dans la pâte fouillée, comme c’est minon ! Rien que du masculin, rien que du Dante. Et là-bas, les journaux détrompés sous les ventres des chevaux morts (En aparté.) On pourra plus les lire ! Plus d’actualité ! On devrait défaire le papier froissé où le soldat s’est maudit en fumant trop et bavant peu. À ronronner sa litanie, ainsi, le récit d’une mort débile, malingre, comme si ça nous intéressait !
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(fait partie de cette brassée de pièces radiophoniques liées de loin à l’activité de café-théâtre d’alors, écrites à l’emporte-pièces, très influencées par Cami surtout, et par Courteline)